11ème Dimanche du Temps ordinaire (Année B)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 4, 26-34)
En ce temps-là, parlant à la foule, Jésus disait : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. »
Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ? Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences. Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. »
Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.
1. « Qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment »
Jésus nous incite-t-il à la paresse ? à l’insouciance ?
A quelle attitude nous convie-t-il ?
Dans cette parabole, le semeur est aussi le moissonneur, ce qui n’est pas toujours le cas d’autres paraboles. Qui est cet homme pour vous ? Jésus ? Celui qui écoute ? Vous-même ?
Qu’évoque pour vous, dans votre vie, « le temps de la moisson » ?
2. « Quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences »
Que signifie ce contraste entre la petite taille de la graine de moutarde et l’ampleur de la plante ? Cette parabole concerne le Règne de Dieu ; comment la comprenez-vous ?
Y a-t-il des moments, des rencontres, des gestes « petits », fragiles dans votre vie ? dans votre foi ? Ont-ils de la valeur ? Est-ce par eux que Dieu vous parle ? (Cf. 1 Rois 19,11 – 13)
3. « Les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. »
Cette image revient plusieurs fois dans l’Ancien Testament (Cf. Ez 17, 22-24, Première Lecture et 31, 6 – Dn 4, 9.18). Qu’évoque-t-elle pour vous ?
Avez-vous besoin de vous sentir à l’abri pour prier ? (Cf. Mt 6,6) ?
Vous sentez-vous protégé par Dieu (Cf. Lc 13, 34 ; Jn 20, 19) ?