29ème Dimanche du Temps Ordinaire (Année A)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (22, 15-21)
En ce temps-là, les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler. Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens. Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? » Connaissant leur perversité, Jésus dit : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier. Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
1. « Les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège. »
Malgré toutes les paraboles où Jésus exprime la générosité de Dieu (évangiles des dimanches précédents), les pharisiens, respectueux de la loi de Moïse, et les partisans d’Hérode, donc de l’occupant romain, s’allient pour le prendre au piège. Comment expliquer cette volonté et cette connivence ?
Comment s’y prennent-ils pour piéger Jésus ? Est-ce habile ?
2. « Tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité »
Quels sont les compliments adressés à Jésus ? Sont-ils sincères ? L’attitude de ces hommes vous en rappelle-t-elle d’autres ? (Cf. Mt 4, 1 – 11 ; Lc 4, 1 – 13).
Ces compliments sont-ils pour autant faux ? Que nous disent-ils de la personne de Jésus ?
Comment Jésus sort-il du piège qui lui est tendu ?
3. « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Quel éclairage sur la mission de Jésus, peu avant la Passion, cette affirmation donne-t-elle ?
Jésus demande-t-il à ses disciples de se retirer du monde ? A quoi les encourage-t-il ?
Quelle leçon en tirer pour nous aujourd’hui ?
Un père de l’Eglise, cité par Benoît XVI, a écrit au quatrième siècle : « L’image de Dieu n’est pas imprimée sur l’or mais sur le genre humain. La monnaie de César est d’or, celle de Dieu est l’humanité… Par conséquent donne ta richesse matérielle à César, mais réserve à Dieu l’unique innocence de ta conscience, là où Dieu est contemplé… En effet, César a voulu son image sur chaque monnaie, mais Dieu a choisi l’homme qu’Il a créé pour refléter sa gloire »
Qu’en pensez-vous ?